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vendredi 27 juin 2008

Jeu


Qu'est-ce?
Indice: Je suis ariégeois.


Bravo, Eliane! C'est bien un griffon comme Hugues l'a signalé dans son texte.

jeudi 26 juin 2008

Les Besines, par Rod.







Jeu.

Ne cherchez plus! Renée a trouvé... Il s'agissait d'une planche à beurre. La motte était moulée sur la planche puis retournée. La décoration se trouvait ainsi imprimée en relief.























Ce n'est ni un battoir à linge, ni un moule à hosties géantes, ni le dos d'un miroir, ni un cadeau de mariage, ni un moule à pâtisserie...
Fausse manoeuvre. Je suis à nouveau bloqué.

mardi 17 juin 2008

Le jais dans la vallée de l'Hers.

Le travail du jais dans un atelier ariégeois
Les morceaux de jais extraits des mines ne dépassent pas 10 cm d’épaisseur. Ils sont vendus tels quels à des industriels pour être travaillés. Ces morceaux sont confiés à des ouvriers, les escapoulaires, qui les taillent et les dégrossissent avec des couteaux spéciaux à lame large et fine sur un billot de bois. Ils classent les morceaux dégrossis par catégories selon leur destination. Les morceaux sont ensuite confiés à des femmes qui les percent avec des forets de différentes grosseurs, montés sur des tours à bobèche qu’on fait tourner avec un archet. Chaque morceau percé est remis au moulin pour le polissage.
Le jais se travaille de plusieurs façons. Pour les grains ronds ou de forme olivaire, on se sert d’un tour à main. Pour les pièces à cannelures et filets guillochés, on utilise la lime. On les polit ensuite avec du blanc d’Espagne et du charbon de saule réduits en poudre, mêlés et détrempés ensemble. Les objets polis à facettes se façonnent à l’aide des meules, constamment arrosées d’eau. Ces travaux minutieux nécessitant une excellente vue, le forage est toujours confié à de toutes jeunes femmes et le polissage à des jeunes filles.
Les perles peuvent être taillées à facettes (de six à dix-huit), chacune de ces facettes ayant la même surface régulière. Les triangles sont équilatéraux. Dans certains villages dépourvus de moulin, de modestes artisans travaillent le jais seulement au couteau et à la lime. Ils ne confectionnent alors pas d’objets à facettes.
Les ouvrages finis sont remis à d’autres femmes qui les enfilent et en font des colliers, des chapelets... qu’elles arrangent proprement sur du papier. Le jais est destiné au demi-deuil mais aussi à la parure : croix, boutons, boucles d’oreilles, bagues, colifichets divers..

Les cocottes dans la nature ou les délices de la Foncirguette






Sortie PA DE VA du 14/06/2008 , Tour de la Vallée de l’Hers depuis Laroque, Directeur sportif : Christian RHODES ,

De Laroque à La Bastide et retour : par les bois, les sous bois, les chemins, les sentiers, les rues, avec ou sans goudron, avec ou sans herbe, avec ou sans boue mais toujours avec la bonne humeur de l’animateur sus nommé, véritable perfusion et baume pour la souffrance du marcheur.

Du Castella et son Eglise nous partîmes.

Sur La Bastide sur l’Hers et ses environs nous relevâmes quelques particularités :

Les sources thermales,

L’industrie du peigne,

Le travail du jais,

La limonade et les sodas,

I) Entretien avec les proprios de Foncirgue,

D’abord nous sommes allés à la rencontre des propriétaires des lieux de Foncirgue par téléphone, Famille ARNAUD Jean Paul,

Une dame devait préciser que les sources thermales de Fontcirgue ou Foncirgue étaient déjà connues des romains, c’était la « font segura » ou la fontaine sûre,

Cette station thermale était le rendez vous des prélats et des seigneurs des provinces voisines,

Elle connut son apogée sous Napoléon III, (1808-1873), et le déclin de la station se situe avant la 1ère guerre mondiale, arrêt définitif en 1914,

Début du siècle le site appartenait à une famille IGOUNET , dont le seul héritier s’est tué accidentellement en montant dans les étages du bâtiment lors des inondations de 1916,( il a dû descendre trop rapidement, c’est une note personnelle , ne la retenez pas !),

privée d’héritier, la famille IGOUNET a vendu ses biens à la famille AZEMA, grand père de Mme ARNAUD , notre interlocutrice,

celle-ci n’a pas su dire quand le grand père avait commencé la production de boissons gazeuses : limonade « La Foncirguette » et des sodas, cette activité a pris fin en 1968.

Mme ARNAUD nous a précisé que les 3 sculptures représentaient 3 griffons, figures d’animal

fabuleux qui ornaient les robinets des sources,

que ces 3 sources ont des températures différentes : 18, 16 et 12°, nous aurions dû les tester nous dit la dame,( mais c’est la faute à Christian qui nous a bombé le train),

II) Recherches complémentaires sur les sources thermales :

Mr POMIES, « L’ARIEGE », M DCCC LX III , 1863 d’aprés votre serviteur, nous dit:

« …l’eau de Foncirgue est claire…,sa température de 20 centimètres, sa pesanteur spécifique comparée à l’eau distillée, prise par 1000, est de 1001, 0001. La teinture de tournesol étendue

est presque sans action sur l’eau de Foncirgue ; l’eau de chaux altère un peu sa transparence et y détermine un précipité copieux ; l’oxalate d’ammoniaque y détermine un précipité manifeste, et le sous acétate de plomb, un précipité très abondant. Cette eau verdit fortement le sirop de violette. (pendant la balade c’est kiki qui nous a « précipité »).

L’usage des eaux de Foncirgue, soit en bains, soit en boissons, a presque toujours opéré des guérisons complètes sur une infinité de sujets atteints des affections suivantes : gastrites et entérites chroniques, catarrhes ou autres maladies de la vessie, suppression du cours périodique, gonorrhées invétérées, jaunisse, hémorrhoides, ophtalmies rebelles, dyssenteries

opiniâtres, maladies cutanées, fistules, même avec carie des os. Enfin, c’est surtout dans la classe si étendue des névroses que leur emploi a fréquemment attesté leur opportunité. »


dimanche 15 juin 2008

Sur les bords du Touyre.





Près de La Bastide sur l'Hers, sur les bords du Touyre, nous avons découvert une ancienne bâtisse dans laquelle on produisit, au siècle dernier, limonades et sodas. Elle est aujourd'hui fermée mais il y a, dans le petit parc qui la jouxte, deux superbes gloriettes qui, malheureusement, sont abandonnées et menacent ruine. Les toiture de ces deux petites construction sont de véritables chefs d'oeuvre, par la flèche de leur toiture, mais surtout par le décor des petites ardoises qui agrémentaient le toit.
L'un de ces gloriettes abrite une fontaine. Les eaux de la source qui l'alimente ont été analysées en 1835. Elles s'échappent de la gueule de trois poissons moulés dans la fonte. L'ensemble forme un très bel endroit qui mérite qu'on s'y attarde.
Tout ceci ne semble pas lié à la fabrique. L'aménagement ressemble plutôt à ces installations qui furent très à la mode à la fin du XIXe siècle et qui, sous prétexte de thermalisme, foisonnèrent dans les endroits les plus imprévus de notre région. Peu réussirent.

La seconde gloriette ne bénéficie pas d'aménagements spéciaux. Sans doute abritait-elle la buvette où les curistes pouvaient s'installer pour boire cette eau bénéfique.
Nous souhaiterions que ceux qui ont des informations sur ce lieu les fassent paraître sur le blog.

Hugues vous présentera son reportage photo et sans doute quelques précisions, dans un nouveau message.

dimanche 8 juin 2008

samedi 7 juin 2008

Vous allez voir ce que vous allez voir...




- Et maintenant vous allez voir ce que vous n'avez jamais vu!







- Regardez avec grande attention...












- Ca y est, le voyez-vous?
















- !






- Milo dius qu'aquel òme es sople! Cresià pas aquò pausible!

vendredi 6 juin 2008

Champignons.












Coprin, bolet et cariolettes.

mercredi 4 juin 2008

Les paons.

Un cri dans la forêt déchire le calme de cet agreste paysage. Un cri puissant, peu harmonieux, un peu désagréable même, un cri plusieurs fois répété. Nous en cherchons l'origine, perdue dans l'épaisseur des frondaisons. En vain! Nous poursuivons notre route. Elle nous conduit près d'une pierre plantée sur le bord du chemin, comme une stèle, comme un menhir, nous ne savons pas! Elle porte, gravée sur ses faces, une phrase sibylline dont nous ne comprenons pas le sens.



Et puis nous l'avons rencontré! Perché sur le plus haut des chênes, son cri retentit à nouveau.
Léon... se hasarde à crier l'une d'entre nous pour imiter sa voix ... C'est bien cela, le cri est léonin, comme un rugissement d'oiseau. Un cri de roi.

Il avait établi son palais au milieu du jardin d'une étrange maison à l'orée de la forêt.




Une maison bien tenue, dans un décor végétal. Une maison dont les propriétaires avaient eu le bon goût de laisser leur place à l'étrange cour d'un étrange souverain.







Une cour où d'étranges dames évoluaient nonchalamment en robes d'apparat...




... sous l'oeil hautain d'une reine de conte de fées.

dimanche 1 juin 2008

La bataille de Roquefixade.


C'est dans ce cadre que se déroula, les 6 juillet 1944, la bataille qui opposa le maquis aux miliciens et G M R.




Par ce chemin furent acheminées les munitions dont disposaient les maquisards. Elles avaient été parachutées quelque temps auparavant près de Rieucros.





Dans l'ancienne ferme du Grézat, aujourd'hui en ruines, étaient cantonnés les maquisards dotés du faible armement qui leur était parvenu.



Une rude bataille opposa les miliciens et G M R aux Maquisards. Cette bataille fit de nombreux morts dans les deux camps.




Au pied de ce monument érigé en souvenir des victimes F T P de cette bataille, les Passéjaires rencontrent un historien local, Monsieur Pétris, qui retrace les évènements.





Voici les plaques commémoratives qui perpétuent le souvenir des 17 morts.












Relation des faits par Olivier Nadouce.

Le 30 juin environ 80 FTP ( Francs- tireurs partisans) arrivent aux granges du Grézat, près de Coulzonne, commune de Roquefixade. La plupart proviennent de Pastouret ( commune de Malléon), cantonnement devenu trop dangereux (4 sanglantes attaques allemandes en juin dans la vallée du Douctouyre).

Le 3 juillet, ces F T P et des guerilleros occupent la ville de Lavelanet pendant plus d'une heure et réquisitionnent ce dont ils ont besoin: armes, vivres, argent.


Le 6 juillet, en début d'après-midi, le maquis est attaqué par des miliciens et des G M R ( les allemands se contentant de boucler les routes du secteur ).
Une sentinelle F T P donne l'alerte avec retard; les assaillants bien renseignés, ont le temps d'installer mitrailleuses et fusils mitrailleurs.
Le détachement Oscar ( une vingtaine de F T P) s'avançant vers l'ennemi, tombe dans l'embuscade au lieu-dit Rambert ( emplacement de l'actuel monument). Une dizaine de jeunes sont fauchés par les armes automatiques des miliciens ( les blessés seront atrocement achevés). Les autres se réfugient dans les rochers. Encerclés, ils ripostent avec mitraillettes et grenades pendant une heure. Ils sont finalement dégagés par des F T P restés sur les crêtes. Les assaillants se replient, emportant leurs morts et blessés ( une vingtaine?).

Le 7 juillet, les allemands eux-mêmes investissent les lieux de combat de la veille. Ils surprennent un groupe de F T P venu reconnaître leurs camarades tués. Quatre nouveaux jeunes tombent, les autres peuvent s'échapper.

Au total, 17 noms sont inscrits sur le monument actuel ainsi que sur la plaque commémorative scellée en 1946 sur le rocher du Groupe Oscar. La plupart des FTP n'avaient pas vingt ans!




Voici la plaque qui fut apposée sur le rocher, sur les pentes du Roc Louis, avant la construction du monument actuel. Elle est cachée par les broussailles et Olivier se propose de la dégager avec quelques Passejaires avant la commémoration du début juillet prochain. (Photo de Hugues).




Monsieur Pétris, à Saint Paul de Jarrat, a recueilli le témoignage d'Oscar dans une brochure disponible à son domicile.