Qu'est-ce?
Indice: Je suis ariégeois.
Bravo, Eliane! C'est bien un griffon comme Hugues l'a signalé dans son texte.
Pour écrire un commentaire: - Cliquer sur x commentaires ( une nouvelle page apparaît) - Ecrire le commentaire, - Reproduire en clair les lettres qui apparaissent en désordre et en couleur( si elles apparaissent), - Cliquer sur anonyme, Publier le message en cliquant sur la fenêtre. Faites cet effort pour établir le dialogue.Vous animerez le blog. Pour le moment, ignorez la procédure d'inscription.
Sortie PA DE VA du 14/06/2008 , Tour de la Vallée de l’Hers depuis Laroque, Directeur sportif : Christian RHODES ,
De Laroque à La Bastide et retour : par les bois, les sous bois, les chemins, les sentiers, les rues, avec ou sans goudron, avec ou sans herbe, avec ou sans boue mais toujours avec la bonne humeur de l’animateur sus nommé, véritable perfusion et baume pour la souffrance du marcheur.
Du Castella et son Eglise nous partîmes.
Sur La Bastide sur l’Hers et ses environs nous relevâmes quelques particularités :
Les sources thermales,
L’industrie du peigne,
Le travail du jais,
La limonade et les sodas,
I) Entretien avec les proprios de Foncirgue,
D’abord nous sommes allés à la rencontre des propriétaires des lieux de Foncirgue par téléphone, Famille ARNAUD Jean Paul,
Une dame devait préciser que les sources thermales de Fontcirgue ou Foncirgue étaient déjà connues des romains, c’était la « font segura » ou la fontaine sûre,
Cette station thermale était le rendez vous des prélats et des seigneurs des provinces voisines,
Elle connut son apogée sous Napoléon III, (1808-1873), et le déclin de la station se situe avant la 1ère guerre mondiale, arrêt définitif en 1914,
Début du siècle le site appartenait à une famille IGOUNET , dont le seul héritier s’est tué accidentellement en montant dans les étages du bâtiment lors des inondations de 1916,( il a dû descendre trop rapidement, c’est une note personnelle , ne la retenez pas !),
privée d’héritier, la famille IGOUNET a vendu ses biens à la famille AZEMA, grand père de Mme ARNAUD , notre interlocutrice,
celle-ci n’a pas su dire quand le grand père avait commencé la production de boissons gazeuses : limonade « La Foncirguette » et des sodas, cette activité a pris fin en 1968.
Mme ARNAUD nous a précisé que les 3 sculptures représentaient 3 griffons, figures d’animal
fabuleux qui ornaient les robinets des sources,
que ces 3 sources ont des températures différentes : 18, 16 et 12°, nous aurions dû les tester nous dit la dame,( mais c’est la faute à Christian qui nous a bombé le train),
II) Recherches complémentaires sur les sources thermales :
Mr POMIES, « L’ARIEGE », M DCCC LX III , 1863 d’aprés votre serviteur, nous dit:
« …l’eau de Foncirgue est claire…,sa température de 20 centimètres, sa pesanteur spécifique comparée à l’eau distillée, prise par 1000, est de 1001, 0001. La teinture de tournesol étendue
est presque sans action sur l’eau de Foncirgue ; l’eau de chaux altère un peu sa transparence et y détermine un précipité copieux ; l’oxalate d’ammoniaque y détermine un précipité manifeste, et le sous acétate de plomb, un précipité très abondant. Cette eau verdit fortement le sirop de violette. (pendant la balade c’est kiki qui nous a « précipité »).
L’usage des eaux de Foncirgue, soit en bains, soit en boissons, a presque toujours opéré des guérisons complètes sur une infinité de sujets atteints des affections suivantes : gastrites et entérites chroniques, catarrhes ou autres maladies de la vessie, suppression du cours périodique, gonorrhées invétérées, jaunisse, hémorrhoides, ophtalmies rebelles, dyssenteries
opiniâtres, maladies cutanées, fistules, même avec carie des os. Enfin, c’est surtout dans la classe si étendue des névroses que leur emploi a fréquemment attesté leur opportunité. »