
Aveu.
Le cœur en feu, le corps de braise,
S’en allait seule courir les prés,
Vit une fleur, ne vous déplaise,
Une fleur rouge dans les blés:
Goutte de sang et de lumière,
Mit sur ses lèvres comme un baiser !
Elle s’en alla, joyeuse et fière,
Dans la splendeur du bel été,
Mena ses pas vers la fontaine
Où toute nue s’alla baigner.
C’est ici que: Oh ! Quelle aubaine !
Georges Brassens vint la croquer.
Sur quatre notes de musique,
La vêtit d’or et de baisers...
De son sourire énigmatique,
S’en vint un jour nous l’avouer.
6 commentaires:
c'est quand meme beau la poésie!
C'est vrai!
La peinture est-elle aussi l'oeuvre du poète?
Oui et il s'excuse de vous infliger cela.
L'artiste est trop modeste!
Nous savourons !
Comment ne pas être admiratif devant un homme aussi talentueux !!
Une poème d'une grande sensibilité.
Un pastel d'une finesse inégalée,
comment peut-on avoir hérité de tant de dons ??????
A quand ma toile avec une vache ariégeoise..........
Grosses bises Françoise De L'est
Merci au poète,merci à l'artiste,pour la fraicheur de la fontaine et des mots et la douceur des vers et des pétales de rose .. ou d'églantine
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