Les feuilles mortes.
Quand j’écoute, pensif, le chant des feuilles mortes,
Renaissent, dans ma tête, de fabuleux printemps,
Et des jours si joyeux, impudiques cohortes
D’images idylliques qui défiaient le temps !
Quand j’écoute Prévert pleurer les feuilles mortes,
Pleurer les jours anciens et qu’emportait le vent,
Mon cœur blessé se serre et je ferme ma porte,
Quand meurt le souvenir et qu’est loin le printemps.
Quand j’écoute Montant chanter "Les feuilles mortes",
Je sens monter en moi de précieux souvenirs,
Quand j’écoute Gainsbourg pleurer les amours mortes,
Mon âme se morfond en de tristes soupirs.
Prévert ne pleure plus le temps des feuilles mortes,
Montant ne chante plus le temps des souvenirs,
Gainsbourg est mort aussi, le temps fou les emporte !
Le temps, meure le temps et ses flots de désirs !
.
Pour écrire un commentaire: - Cliquer sur x commentaires ( une nouvelle page apparaît) - Ecrire le commentaire, - Reproduire en clair les lettres qui apparaissent en désordre et en couleur( si elles apparaissent), - Cliquer sur anonyme, Publier le message en cliquant sur la fenêtre. Faites cet effort pour établir le dialogue.Vous animerez le blog. Pour le moment, ignorez la procédure d'inscription.
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
3 commentaires:
et sil'on enfouissait la nostalgie sous les feuilles mortes
et si l'on jouissait
du soleil d'automne
du goût des figues et des pommes
de l'odeur des champignons sous la mousse
et de la confiture
de l'air frais,
du ciel bleu
du jour nouveau....
Et si... à suivre
... à vous
D.L.
Ah! Oui! La confiture! C'est bon la confiture!
La nostalgie en poèmes,
Comme je l'aime,
Continuez ...
Enregistrer un commentaire